L'Espingole

Coordonnées (WGS84*)
Lat. : 43.09742
Lon. : 6.36318
Type : Epave contre-torpilleur
Profondeur : 38m
Distance : à 20 minutes du siège de l’association. Comptez 2 heures si vous voulez rentrer à la palme.

*si tu ne sais pas ce que ça veut dire, tu fais comme moi : tu tapes WGS84 sur Wikipédia et en 3 minutes de lecture, t’as appris un truc nouveau dans ta vie. Classe non ?


 

C’est quoi ? C’est un navire de guerre, de 57 mètres de long, qui a coulé le 4 février 1903, soit 3 ans après la naissance de Jacques Prévert et 44 ans avant celle de William Leymergie, qui est aussi un peu poète à sa façon… Il n’aura pas vécu longtemps (le bateau, pas William Leymergie) puisque construit en 1900, c’est seulement 3 ans après son baptême qu’il s’échoue sur les patates du Petit Sec (très dangereux les patates, voir la fiche des Quairolles) au large du cap Lardier. Malgré les efforts de la Marine nationale pour tenter de le remorquer jusqu’à Toulon, il sombre quelques centaines de mètres plus loin dans la baie de Cavalaire. Il y est toujours.

Pour qui ? Pour des N2 qui sagement renonceront à leur autonomie, des N3 et +

Pour quoi faire ? Pour découvrir un bateau qui a conservé sa structure d’ensemble, et dans lequel il est encore possible de se promener et d’y croiser un congre en pleine eau (on a un film, on peut le prouver). On peut également se photographier aux commandes du canon de 67 (on a des photos aussi), et découvrir encore les curiosités de l’embarcation, et notamment les briques de charbon éparpillées ça et là, qui alimentaient les 5200 cv des deux turbines à vapeur, ce qui laisse assez rêveur le pilote de notre propre bateau. Il y a peu de gorgones mais des éponges partout et de toutes les couleurs. Et il y a aussi beaucoup d’autres jolis poissons : mérous (vers la poupe souvent), chapons et, évidemment, des castagnoles, qui se croient un peu chez elles, tout ça parce que leur nom rime avec celui de l’épave…

La vraie fausse histoire : c’est en apprenant l’organisation du premier Tour de France par le journal l’Auto, pour l’été 1903, que le lieutenant de vaisseau Marcotte de Ste Marie, capitaine de l’Espingole, aurait décidé de saborder son navire. Passionné par la petite reine, il n’était pas question pour lui de manquer cette première. Il aurait ainsi couru l’épreuve sous le pseudonyme de « Petit Breton », afin de dissimuler ses origines méditerranéennes. Mais les preuves manquent pour valider cette version.

 

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