Le Rubis

Le Rubis

Coordonnées (WGS84*) : 
Lat. : 43.18835 (c'est précis hein ?) Long. : 6.70063333
Type : épave (mais alors la, super épave !)
Profondeur Min : 27m (quand tu joues à Titanic sur la tourelle avant)
Profondeur Max : 39m
Remarque : à 10 minutes à peine du ponto, et encore on n'est pas à fond

*si tu ne sais pas ce que ça veut dire, tu fais comme moi : tu tapes WGS84 sur Wikipédia et en 3 minutes de lecture, t’as appris un truc nouveau dans ta vie. Classe non ?

 

Le Rubis

C’est quoi ? C’est un sous-marin mouilleur de mines qui a été mis à l’eau en 1931. En 1940, son capitaine décide de passer, avec le bateau et l’équipage, du côté de la France Libre (bon choix). Le bâtiment sera fait Compagnon de la Libération par décret du Général de Gaulle en octobre 1941. Bateau école à Toulon après la guerre, il sera désarmé en 1949 puis coulé volontairement en 1958 parce qu’il n’était pas question qu’un Compagnon de la Libération soit livré aux ferrailleurs. Et ça c’est parfaitement exact. Il repose sur un fond sableux et est préservé dans sa forme originelle. Il est la France. Il est magnifique.

Pour qui ? Pour des N3 et plus, ou des N2 encadrés mais obéissants, parce qu’on peut dire que les courants sont parfois prononcés à la mise à l’eau ou dans les premiers mètres de la descente…

Pour quoi faire ? Pour voir ce que certains considèrent comme la plus belle épave des côtes françaises en Méditerranée (y’a débat au club avec le Donator). Sur le temps passé au fond, on peut voir le bâtiment dans son ensemble à la descente et parfois dès 20 m., quand la visibilité est bonne (et c’est plutôt souvent). Puis on fait le tour en cherchant les chapons qui se reposent du côté de la poupe. On continue le long du bâtiment en essayant de repérer les congres dans les flancs, et les murènes. Vers l’avant, il y a deux ou trois gros mérous tranquilles, qui sont parfois remontés sur la Tourelle. C’est vers la proue aussi que se situent les plus belles gorgones. Sur le pont, encore des murènes et des congres. Et tout ça au milieu des bancs de gros sars et de quelques dentis venus pour faire nombre. Là normalement, si vous n’avez pas déjà consommé tout votre air en étant époustouflé par la visite, il faut penser à remonter en faisant un dernier tour par la tourelle centrale. Ça-y-est, vous pouvez pleurer dans le masque en essayant d’éviter la buée quand même.

La vraie fausse histoire : il semblerait d’après les services secrets français, de haute compétence dans les années 50, que le bateau a été coulé selon la volonté du Général de Gaulle, parce qu’il avait abrité les amours interdits de Jacques Chaban-Delmas et de la belle-fille du général, Henriette de Montalembert. Mais cela reste une rumeur…

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